Côte d’Ivoire : l’ONU une organisation coloniale au service de l’impérialisme du monde occidental

Côte d’Ivoire : l’ONU une organisation coloniale au service de l’impérialisme du monde occidental

La révolution est un processus qui une fois enclenché ne doit connaitre ni ralentissement, ni marche en arrière. Pensez-vous que les italiens après avoir été expulsés de la Lybie lors de la révolution Lybienne menée par le Colonel Khadafi sont revenus de plus belle quelques années après ? Il n’en est rien car la Lybie a mené sa révolution sans compromis et à terme.

Après les évènements de 2005, la plupart des Français avaient quitté la Côte d’Ivoire. En 2010, on apprend qu’ils sont à nouveau 15 000 expatriés. Cela veut dire qu’un processus a été enclenché et a été stoppé net par une volonté de trouver un terrain d’entente avec des gens qui n’ont ni foi ni loi (La communauté internationale sous couvert des mandats de l’ONU).

Regardons ce que la communauté internationale a apporté au monde sous mandat de l’ONU des zones dévastées où ne règnent que chaos et désolation.

Nous devons nous en prendre qu’à nous-mêmes, peuple sans mémoire qui ne tire aucune leçon des expériences du passé.

Historiquement, l’ONU qui a remplacé la Société des Nations (S.D.N.) est à l’origine du cautionnement  de la suite du processus coloniale en Afrique. Une organisation qui, tout au long de l’histoire du peuple noir, a passé sous silence tous les crimes dont ont été victimes les africains et leurs descendants à travers le monde.  Ces crimes allant du soutien aux gouvernements  sud-africains pendant l’Apartheid en passant par l’assassinat des leaders noirs aux Etats-Unis  avec le programme CONTEIL PRO. Je n’ai jamais entendu l’ONU condamner les Etats-Unis pour les crimes racistes ou l’assassinat de Malcolm X ou Martin Luther King. La France pendant les luttes de décolonisation a torturé, assassiné ou déporté des milliers et des milliers d’Africains et l’ONU encore un fois a passé sous silence tous ces crimes sans jamais condamner les autorités françaises.

Cela nous amène à dire que l’ONU est une organisation coloniale au service de l’impérialisme du monde occidental sur les populations qui aspirent à vivre librement et dignement, une organisation créée par ce monde occidental pour couvrir leurs crimes impérialistes de légitimité internationale.

Le temps des compromis est révolu et les valeurs du monde occidental mènent l’humanité à sa perte. Alors  face à ces évidences, il faut être en rupture totale avec l’ONU et le monde occidental avec les valeurs hypocrites qu’ils incarnent. Il est temps d’enclencher des processus révolutionnaires et de les mener à leur terme. Au jour d’aujourd’hui un italien qui se rend en Lybie sait comment s’y tenir.

Le monde occidental aime nous donner l’exemple du Ghana comme fer de lance d’un modèle africain mais n’oublions pas que le Ghana a fait sa révolution et l’a mené à terme avec un leader éclairé comme le capitaine Jerry Rawlings. Pendant ce temps, la France tuait dans l’œuf la révolution Burkinabaise en assassinat le capitaine Sankara. Voilà un parallélisme qui nous montre l’attitude de deux anciennes puissances coloniales face à leurs anciennes colonies. L’Angleterre a laissé le Ghana face à son destin pendant que la France continue à assassiner, à manipuler les opinions publiques, à organiser des coups d’états et à influer sur le maintien de dynastie monarchique à la tête de ses anciennes colonies.

Il serait vraiment insensé de penser que les peuples n’aspirent pas à l’autodétermination. Le monde est devenu un grand village et l’Afrique et plus particulièrement la Côte d’Ivoire est partout. Alors un tremblement en Côte d’Ivoire aura des ondes de chocs jusqu’au cœur de l’empire colonial. La France doit prendre conscience que l’Afrique est en son sein.

J’exhorte le peuple africain à se mettre en marche dans un processus révolutionnaire et d’arrêter de se contenter des quelques miettes que le monde occidental veut bien lui gratifier. L’administration  coloniale française connait bien l’âme assoiffée de privilèges et de reconnaissance de ces nègres pantins et béni oui oui qu’elle a formés sur des générations dans le culte de l’assimilation et de la traîtrise. Alors seule une révolution sans compromis au prix de sacrifice libérera le peuple noir.

 Mais sommes-nous prêts à renoncer à nos conforts et à nos privilèges à deux sous pour la dignité de notre peuple ?

La rupture avec les valeurs coloniales et l’assimilation nous permettra de renouer avec cette liberté qui depuis un millénaire est bafouée. Bafouée par le manque d’unité et le syndrome de la division car tout le monde veut être « Chef » ou «Roi » chez le nègre.

Nous ne stigmatisons personne mais  proposons juste une réflexion profonde et demandons à tous les esprits épris de liberté qui ne se laissent pas berner par l’hypocrisie de la pensée unique occidentale d’être vigilant,  de continuer à aiguiser leur conscience et de déplacer les points de résistance au cœur des capitales de l’empire occidentale qui je le répète a des valeurs qui mènent l’humanité à sa perte.

En solidarité à toute la jeunesse ivoirienne victime de l’emprise coloniale et impérialiste du monde occidentale sur l’Afrique.

Mbegane NDOUR