Côte d’Ivoire : une agression armée sans fondement Ivoire Vérité
Côte d’Ivoire : une agression armée sans fondement Ivoire Vérité
La Côte d’Ivoire continue de subir un véritable déluge de menaces et d’agressions. Les populations vivant en Côte d’Ivoire n’aspirent qu’à une seule chose : la paix.
Nous demandons haut et fort au monde entier de contribuer à une issue pacifique de cette crise, nous ne comprenons pas l’acharnement d’une certaine « communauté internationale » qui veut placer un candidat M. Ouattara, trop hâtivement désigné comme vainqueur des élections, à n’importe quel prix à la tête de ce pays.
Au fur et à mesure que le temps passe, on se rend compte d’un fait certain : la population vivant en Côte d’Ivoire se bat pour vivre au quotidien et en appelle à la tempérance des différents leaders qui ont prématurément pris partie dans cette crise.
La Côte d’Ivoire est le résultat d’un brassage ethnique unique sur le continent : près de 70 ethnies, plus de 5 millions de ressortissants étrangers originaires des pays voisins, du reste du continent, de l’Europe, du Moyen-Orient, plus d’une dizaine de courants religieux majeurs et une multitude de langues nationales parlées sur le territoire.
Difficile alors de comprendre les nombreux schémas réducteurs répétés à l’envi par les médias français comme le nord musulman contre le sud chrétien (à l’instar du Soudan).
Difficile aussi de comprendre le black-out total qui est opéré par ces mêmes médias sur le contentieux électoral, les fraudes avérées qui ont entaché le vote dans certains bureaux du Nord du pays ainsi que les circonstances calamiteuses ayant entouré la proclamation des résultats provisoires du second tour des élections.
Difficile enfin de comprendre le piétinement flagrant de la Constitution et des textes de loi de la Côte d’Ivoire par une « communauté internationale » à l’indignation très sélective, qui va jusqu’à reconnaître des ambassadeurs n’ayant aucune légitimité légale, et qui va jusqu’à dénier la souveraineté d’un état indépendant depuis plus de 50 ans.
Il est encore plus difficile d’accepter les propos irresponsables et hautement dangereux de M. Alassane Ouattara et de M. Guillaume Soro qui appellent à une agression armée contre la Côte d’Ivoire, prétendant qu’une telle agression n’entraînera pas de guerre civile… quelle absurdité ! L’avidité de pouvoir doit-elle amener à minimiser les millions de pertes humaines que cette attaque sanglante occasionnera ?
En Côte d’Ivoire, en cas de vacance du pouvoir légalement institué, la Constitution prévoit que le Président de l’Assemblée Nationale devient Président de la République par intérim.
Article 40 de la Constitution Ivoirienne
En cas de vacance de la Présidence de la République par décès, démission, empêchement absolu, l’intérim du Président de la République est assuré par le Président de l’Assemblée nationale, pour une période de quarante cinq jours à quatre vingt dix jours au cours de laquelle il fait procéder à l’élection du nouveau Président de la République.
L’empêchement absolu est constaté sans délai par le Conseil Constitutionnel saisi à cette fin par une requête du Gouvernement, approuvée à la majorité de ses membres.
Les dispositions des alinéas 1 et 5 de l’article 38 s’appliquent en cas d’intérim.
Le Président de l’Assemblée nationale, assurant l’intérim du Président de la République ne peut faire usage des articles 41 alinéas 2 et 4, 43, et 124 de la Constitution.
En cas de décès, de démission ou d’empêchement absolu du Président de l’Assemblée nationale, alors que survient la vacance de la République, l’intérim du Président de la République est assuré, dans les mêmes conditions, par le Premier vice-président de l’Assemblée Nationale.
Il faudra donc au camp Ouattara, appuyé par ses soutiens français, décapiter tout l’appareil d’État et décimer un très grand nombre de civils pour perpétrer un coup d’état illégal… La Côte d’Ivoire est-elle donc considérée comme une zone de non-droit ?
Pourquoi ? Au nom de quels intérêts ?
Que l’on laisse les ivoiriens vivre en paix ! Que l’on laisse l’Afrique persévérer dans la voie du dialogue comme elle a commencé ! Que l’on privilégie une issue pacifique (commission internationale de contrôle, recomptage des voix, dialogue direct entre les deux parties, etc.) à cette énième crise !