Haïti: Manigat et Célestin au second tour, Marthely écarté
Haïti: Manigat et Célestin au second tour, Marthely écarté
PORT-AU-PRINCE, Haïti - Le conseil électoral haïtien a annoncé mardi soir que les candidats Mirlande Manigat et Jude Célestin s'étaient qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle.
Manigat a récolté 31,37% des voix au premier tour, devançant Celestin (22,48%), le candidat du pouvoir, protégé de René Préval.
Le chanteur Michel Martelly arrive troisième (21,84%), avec moins d'un point d'écart de Jude Célestin. Il est de fait écarté de la course.
A l'annonce du résultat, des manifestations de protestations se sont déclenclées dans tout le pays.
Des milliers de personnes sont descendues dans les rues, et de nombreux barrages ont été érigés.
Malgré l'heure tardive de l'annonce, 21 heures, les manifestants ont tenus à faire part de leur indignation.
Les correspondants des différents médias présents sur place faisait état de nombreux feux de pneus à Petionville, la ville où a été annoncé les résultats.
Le président du conseil, Gaillot Dorsanvil, a annoncé les résultats lors d'une conférence de presse mardi soir. Un période d'appel doit suivre la proclamation des résultats.
Le président du conseil, Gaillot Dorsanvil, a annoncé les résultats lors d'une conférence de presse mardi soir. Un période d'appel doit suivre la proclamation des résultats.
La semaine précédent l'annonce, a fait l'objet de tensions vives, et de nombreuses rumeurs relayées par les médias annonçait le chanteur Sweet Micky, Michel Marthely, en tête suivit de Mirlande Manigat, émiminant Jude célestin.
L'élection du 28 novembre a été critiquée par des candidats pour sa désorganisation, les fraudes alléguées et les violences qui les ont entourées.
Mais une mission de l'Organisation des États américains et de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) a jugé que ces problèmes n'étaient pas suffisants pour annuler l'élection.
Le second tour doit avoir lieu le 16 janvier.
L'élection du 28 novembre a été critiquée par des candidats pour sa désorganisation, les fraudes alléguées et les violences qui les ont entourées.
Mais une mission de l'Organisation des États américains et de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) a jugé que ces problèmes n'étaient pas suffisants pour annuler l'élection.
Le second tour doit avoir lieu le 16 janvier.
PM