La Sénatrice Africaine-Américaine Cinthya McKinney enfermée dans une prison israélienne

 La Sénatrice Africaine-Américaine Cinthya McKinney enfermée dans une prison israélienne

La Sénatrice Africaine-Américaine Cinthya McKinney enfermée dans une prison israélienne ; elle y a trouvé beaucoup d’autres Africaines.

 

Paris, le 5 juillet 2009,

La Sénatrice Africaine-Américaine Cinthya McKinney et la prix Nobel de la Paix Mairead Maguire enfermées dans une prison israélienne remplie de femmes Africaines

Israël leur a dit "il n’y a pas de Nations Unies en Israël"

La Sénatrice Africaine-Américaine Cinthya McKinney et la prix Nobel de la Paix l’Irlandaise Mairead Maguire ont été enfermées dans une prison israélienne remplie de femmes Africaines. Elles ont été arrêtées dans les eaux internationales avec 19 autres personnes du bateau "Arion" sous pavillon grecque et en mission humanitaire pour le compte de l’association américaine "Free Gaza".

Dans une communication téléphonique depuis la cellule de la prison où elle a été enfermée le 30 juin avec les 20 autres membres de "Free Gaza", Cinthya McKinney s’est exprimée par téléphone avec WBAIX.
Africaine-Américaine, cette ancienne Sénatrice était la candidate des Verts aux dernières élections présidentielles américaines en 2008.
Parmi les 21 personnes arrêtées, il y a la prix Nobel de la Paix en 1977, l’Irlandaise Mairead Maguire. Mairead Maguire a entamé une grève de la faim.

Thotep reproduit la transcription en français de cette conversation téléphonique de Cynthia McKinney.

Transcription en français :

"Je suis Cinthya McKinney et j’appelle depuis la cellule d’une prison israélienne. Les 21 du Free Gaza qui sont des militants des droits humains qui essaient de fournir des aides médicales, des aides pour la construction et surtout des crayons pour les enfants, j’avais une valise remplie de crayons pour les enfants de Gaza, et alors que nous étions en train de nous diriger vers Gaza, les israéliens ont menacé de tirer sur notre bateau ; nous n’avons pas fait demi-tour. Comme nous n’avons pas fait demi-tour, les israéliens nous ont détourné, parce que nous voulions donner des crayons aux enfants de Gaza.

Depuis que nous sommes ici, nous avons pu entendre des récits.
Nous sommes dans la section des femmes.
J’ai rencontré des femmes de l’Érythrée, d’Éthiopie, du Soudan, de la Côte d’Ivoire, du Niger.
Et toutes ces femmes m’ont dit la même chose. Elles sont arrivées ici dans des conditions très difficiles. Elles sont venues ici avec les Nations Unies.
Elles avaient les documents de travail officiels de la Haute Commission des Nations Unis pour les Réfugiés. Mais dès qu’elles sont arrivées en Israël, elles ont été capturées par la Police, car Israël leur a dit "il n’y a pas de Nations Unies en Israël" et qu’en tant qu’étrangères, nous n’avions aucun droit. Il est tout aussi clair que les enfants de Palestine n’ont aucun droit.
Quelque chose d’aussi simple que des crayons pour des enfants, nous n’avons commis aucun crime, et nous sommes détenues.
Et nous voulons que les gens, du monde entier vraiment, voient comment nous sommes traités simplement parce que nous voulions fournir une assistance humanitaire à la population de Gaza.
C’est dans les compétences du Président Obama de se tenir à sa politique annoncée de desserrer le blocus de Gaza et de permettre la circulation des aides pour la construction, les aides médicales et les aides à la scolarisation.
Nous appelons le Président Obama à utiliser et à sa plus haute autorité pour qu’il transmette ce message aux Israéliens : Libérez les 21 de Free Gaza, mais aussi aidez la population palestinienne et les enfants de Gaza d’affirmer et de vivre pleinement leur droits humains naturels."