Sylvia Serbin perd son procès:" Il faut que les gens sachent ce qui se passe dans la France d'aujourd'hui

Sylvia Serbin perd son procès:" Il faut que les gens sachent ce qui se passe dans la France d'aujourd'hui

Exaspérée par l'injustice dont elle est victime, Sylvia Serbin a contacté la rédaction de B.World Connection pour nous informer des résultats du procès qu'elle avait intenté pour obtenir réparation et la condamnation de l'éditeur qui a falsifié son oeuvre.
Elle nous fait part de son amertume et de ses ressentiments face à cette grande injustice.
Elle partage avec nous également dans le but d'une large diffusion les documents à charge ayant servis d'éléments de preuve lors du procès.

 

Témoignage:

 
C'est épuisée par une procédure humiliante que je reviens vers vous, encore combative.

Après 4 ans de procédure et après avoir été systématiquement déboutée de ma plainte contre la contrefaçon raciste et révisionniste de mon livre "Reines d'Afrique" par un partenaire allemand de mon éditeur français Sépia, j'ai eu droit à une jurisprudence d'exception autorisant que mon oeuvre puisse être réécrite, transformée, tronquée et manipulée sans que j'ai rien à dire et sans avoir le droit d'incriminer les éditeurs responsables de ce qui - pour tout autre auteur français - serait considéré comme un délit. Mais c'est le nouveau visage de la France.

Le document en pièce jointe vous présente les détails de cette affaire que je vous résume en quelques lignes.
"Reines d'Afrique" a fait l'objet d'une contrefaçon raciste et révisionniste publiée en Allemagne par un partenaire de mon éditeur français, Sépia. Les contrats d'édition stipulant que ce sont les tribunaux français qui sont compétents pour tout litige concernant ce titre, j'ai lancé une procédure pour dénoncer la violation de ma propriété intellectuelle et de mon droit moral.

Mais les magistrats ont considéré qu'il n' y a rien à redire au fait que mon livre ait été :
- réécrit sans mon accord pour faire place à une version falsifiée truffée de contrevérités et d'allégations fantaisistes qui travestissent mes idées et modifient des faits, des dates, des noms ;

- amputé de plus de 400 paragraphes figurant dans l'ouvrage original, avec pour conséquence de transformer un essai à vocation scientifique en une production révisionniste, dont les clichés racistes qualifiant des Africains de cannibales discréditent ma démarche ;

- publié sous mon nom, malgré les manipulations dont il a fait l'objet.

De plus, malgré ce détournement abusif de mon oeuvre, les juges ont considéré que les deux éditeurs responsables n'ont rien à se reprocher. Pire, faisant suite à leur souhait, ils ont rejeté ma demande de résiliation des contrats les liant à "Reines d'Afrique". SEPIA et PETER HAMMER VERLAG se voient ainsi encouragés à poursuivre l'utilisation de mon nom pour diffuser une production douteuse qui discrédite mon travail d'historienne et d'intellectuelle noire.

L'article dont je vous ai mis le lien en introduction est le résultat de l'enquête menée par une journaliste sur cette affaire pour un site Internet. Jusqu'à présent, aucun média français n'avait accepté d'en parler malgré les efforts de mon avocat pour dénoncer ce scandale judiciaire.


N'hésitez pas à en faire une large diffusion. Il faut que les gens sachent ce qui se passe dans la France d'aujourd'hui et comment nos droits sont bafoués quand on n'est pas du bon côté de la barrière.


Bien cordialement
Serbin S. 

NB: Pièce jointe : " Jurisprudence-discriminatoire-livreReinesdAfrique.doc "