LES PUTAINS DE LA REPUBLIQUE

LES PUTAINS DE LA REPUBLIQUE

Vous les connaissez, vous les voyez tous les jours, ils sont les rois de l'époque ; ailleurs on les nomme les "hommes forts". On les voit agglutinés autour du CHEF, du MAITRE ou du DICTATEUR

-        épousant ses colères ses angoisses et ses craintes,

-        devançant ses caprices, le moindre de ses besoins est de ses attentes,

-        éclatant de rire à la moindre de ses plaisanteries et mêmes les moins risibles,

-        assurant la longévité et la médiocrité du régime,

ILS ne tiennent à rien, et peu leur importe de changer d'avis comme de chemise : l'essentiel est d'avoir raison avec le MAÎTRE le CHEF ou le DICTATEUR du moment, quitte à le trahir dès que cessent ses pouvoirs et ses glorioles.

A leurs yeux, rien n'est plus méprisable que la fidélité, rien n'est moins souhaitable que la franchise. Voilà pourquoi ILS ne se sentent jamais aussi à l'aise que dans les périodes de crise, quand triomphent la précarité, le chacun pour soi, la fourberie et la tartufferie.

ILS étouffent dans leur cœur le cri de la raison. Durs avec les faibles, doux avec les puissants, ces contorsionnistes de la servilité la plus abjecte, ces flatteurs à gages ont beau tomber très bas, il faut se garder de les sous-estimer.

ILS sont ceux qui rampent et vont toujours plus vite que ceux qui sont debout. ILS sont opportunistes et ont l'avantage de doubler fatalement les hommes de principe, les résistants et les idéalistes.ILS ne sont coupables de rien, responsables de pas grand-chose et ILS trouvent toujours des boucs émissaires ou des pirouettes pour expliquer ce qui ne va pas.

ILS n'ont pas la suite dans les idées, parce qu'il y a longtemps, qu’ILS ont renoncé à exercer leur propre jugement. ILS cherchent par intérêt à gagner les faveurs du MAÎTRE du CHEF ou du DICTATEUR généralement au moyen de la flatterie.

ILS n'ont jamais d’idées, pas d'avis ; ILS ont l'avis de leur MAÎTRE, de leur CHEF ou de leur DICTATEUR et ILS ne doivent jamais avoir raison.

ILS sont les mains sales qui exercent des obscures besognes et, pour gagner les faveurs du MAÎTRE, du CHEF ou du DICTATEUR, ILS sont toujours prêts et capables du pire.

Ménager, caresser, amadouer, capter les amours-propres, intéresser et gagner à leurs causes, c'est tout l'art des courtisans et de PUTAINS DE LA REPUBLIQUE.

-        Face à ce tableau, il faut une aventure de courage et de fermeté. Il faut lutter non seulement contre les préjugés (le TOUS POURRIS) mais surtout de s'entraîner à penser par soi-même.

-        Face à la lâcheté, il faut propager la conscience critique. C'est une éducation intellectuelle, physique, un principe d'espérance qui exige une pratique d'endurance conjuguant discipline et patience à la poursuite de la vérité.

Toute politique digne de ce nom devrait partir de cette disposition et de l'étendre partout où l'on espère que l'intérêt public triomphe des égoïsmes individuels.

Osons oser. L’indignation ou la dénonciation sans actions est une pure perte de temps et d’énergie pour se donner bonne conscience. Osons Oser ! Oser encore ! Oser toujours !

Les échecs et certaines trahisons vous grandissent et vous anoblissent !

Les petites lâchetés quotidiennes démolissent votre dignité et votre amour propre !

Le pire n’est jamais certain ; le meilleur non plus mais tout dépend de l’action de chacun !

Essayons de dominer nos craintes, nos peurs et nos angoisses

Trouvez l'énergie et le courage pour réagir et surtout pour agir contre ce qui est inacceptable !

L’indignation doit obligatoirement être suivit de l’action car d’autres réalités sont possibles !

 

Cessons d’Avoir Peur ! OSONS OSER